Centrale de vide …. Ou pas ! Bien préparer le dossier.

Les arguments ne manquent pas pour centraliser des pompes à vide pour

1. réduire sa consommation énergétique.
2. uniformiser ses pompes à vide.
3. réduire les coûts de maintenance.
4. gagner en flexibilité de fonctionnement.

De plus

Les constructeurs de pompes sont les premiers à mettre en avant les avantages de leurs produits, de leurs technologies pour orienter l’utilisateur vers une centrale de vide. Les acteurs majeurs dans ces technologies ont développé ces dernières années des machines moins énergivores, plus souple d’utilisation grâce, par exemple, à l’intégration de variateurs de vitesse, réduit les intervalles de maintenance. Je ne contredirai pas ici les avantages qui sont mis en avant car ils sont bien réels. Mais avant de se lancer vers la réalisation d’une centrale de vide, encore faut-il avoir établi un cahier des charges dont les constructeurs se gardent bien d’en prendre la responsabilité.

Tout d’abord, il faut se poser les bonnes questions. La liste ci-après n’est pas exhaustive et est même volontairement minimaliste.

Je vais les classer en cinq grandes catégories.

1 : aspect applicatif

Quels sont les critères techniques qui conditionnent le besoin en vide ? Par exemple, niveau de vide, cadence, temps de mise sous vide, cycle.
La nature du gaz aspiré (qui n’est pas forcément de l’air est-il connu et maitrisé) ?
Les machines qui seront raccordées à la centrale de vide ont-elles besoin des mêmes niveaux de vide ? Fonctionnent-elles à la même cadence ?
La technologie envisagée a-t-elle fait ses preuves ?

2 : aspect environnemental

Quels sont les niveaux de bruit acceptables ?
Quels sont les rejets (eau, huile, produits aspirés) et leurs obligations de traitements ?
Mais également, y a-t-il des contraintes d’hygiène ? (risque de pollution, aérosols… )
Sommes-nous en zone "atex" ?

3 : aspect "après mise en route"

Quels seront les coûts de maintenance (supposés aux dires des constructeurs) par rapport à nos existants (que l’on connaît) ?
Mes techniciens sont-ils formés à ces nouveaux équipements ? À quoi sert d’investir sur un variateur de vitesse si on ne sait pas le piloter … ?
Comment le service après-vente sera-t-il assuré ?
Comment est géré le risque de panne ? L’entreprise accepte-t-elle une perte de vide, une perte de cadence … ?

4 : aspect financier et managérial

L’entreprise a-t-elle la volonté d’investir ?
Quelles sont les raisons principales qui pourraient motiver ces investissements (sécurité, économies d’énergie, réductions des coûts, retour sur investissement… ) ?
Un aspect souvent omis : quels sont les financements (liés aux économies d’énergie, aux réductions des polluants… ) qui peuvent être sollicités ?
Et quels sont les critères qui feront que l’entreprise peut en bénéficier ?
Les pompes actuelles peuvent-elles être réutilisées pour la centrale ?
Quels seront les temps d’arrêt de ma production acceptable pour l’installation de cette centrale ?

5 : et quelques exemples de règles de base à ne pas omettre

L’inertie d’un réseau, ou le temps de réponse, ou le temps de mise sous vide, dépendra du positionnement - éloignement des pompes du besoin. Par exemple, déplacer une pompe de 15 ou 20 mètres peut mettre en péril un process qui a besoin de cadence rapide, obligeant à surdimensionner le réseau de vide. Alors qu’il existe des technologies qui peuvent apporter économies d’énergie et augmentation de cadence sans surdimensionnement.
Le niveau de vide le plus bas est celui qui dimensionne les pompes. Les niveaux de vide qui différent doivent donc être dissociés.
Plus les réseaux de vide sont longs, plus le risque de fuites est important.
…

Tout cela demande de prendre le temps de faire un audit complet de l’existant !

Coriolis Fluides peut vous accompagner pour réaliser cet audit, par exemple :

1 / analyse de l’existant, analyse des couts d’exploitation (énergie, maintenance, etc).

2 / proposition d’amélioration de l’existant – retour rapide sur investissement

3 / étude de faisabilité technique et économique d’une centrale intégrant plusieurs solutions techniques et différents fournisseurs potentiels ainsi que l’étude des financements possibles.

4 / élaboration d’un cahier des charges conjointement avec vos services techniques.

Coriolis Fluides c’est aussi : 

• du négoce de pompes à vide et des pièces détachées (d’origine)
• des formations techniques (en collaboration avec Eureka Industrie)
• un large stock de pompes d’occasion
• des conseils et de l’ingénierie du vide et de la basse pression.

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